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Sumiyoshi Aoshi

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Sumiyoshi Aoshi
Sumiyoshi Aoshi
Sumiyoshi Aoshi
Sam 17 Fév - 11:18
Messages : 2
Date d'inscription : 09/02/2018



Sumiyoshi Aoshi



« Il est trop facile d’imaginer que celui qui souffre en silence est né dans la ouate. »

Je ne l’admettrai probablement jamais, mais je suis complexé par mon apparence physique. Je sais que tout le monde l’est, d’une façon ou d’une autre. Je me dis sans cesse que je devrais être plus fort, ne pas me laisser abattre. Lorsqu’on me le demande, je réponds généralement par : pas très grand, pas très beau, pas très gentil. En vérité, je suis définitivement petit, et ce même si on ne se fit qu’aux standards japonais. Je franchis à peine la barre des 160 centimètres, et, de ce fait, mes deux sœurs et mon frère sont définitivement plus grand que moi. J’ai toujours eu cet espoir vain qu’il ne me faille qu’une poussée de croissance de plus … mais non, cela n’arrivera jamais. Je suis mince mais heureusement athlétique, mon physique nerveux ne me confère pas une grande force. Je suis agile et rapide, mais je n’ai pas le physique ou les réflexes d’un guerrier. Il y a quelques années, je me suis fait tatouer un phénix et il prend encore une grande place sur mon corps. Depuis, celui-ci s’est fait décorer de pierre servant à relever certains éléments. Entre l’argent et mon apparence, je me verrais mal cacher ce que fait ma famille.

Mes cheveux sont noirs, sauf pour une longue mèche qui connecte avec la cicatrice sur mon front. Ils sont plus noirs que nature et semblent peu refléter le soleil. De ce fait, ils contrastent grandement avec ma peau pâle. Mes yeux sont aussi peu naturels, d’un rouge profond et sans pupille. Je porte généralement des verres colorés, cependant. Je me verrais mal avoir à expliquer la couleur de mes yeux, et encore moins le fait qu’ils sont définitivement anormaux. Une cicatrice parcourt mon front au-dessus de l’œil, de la ligne de mes cheveux à mon sourcil droit.

Au travail ou lors d’occasions officielles, je porte des vêtements sobres mais toujours de bonne qualité. Le reste du temps, j’ai un style qui passe mal auprès des familles traditionnelles. Tench coat, bottes d’armée, pantalons déchirés… je suis toujours ‘élégant’ même dans mon manque d’élégance. Contrairement à la croyance populaire, je porte attention à mon apparence, parce qu’un nabot comme moi aurait rapidement l’air idiot s’il ne faisait pas attention. Mon apparence négligée est donc tout à fait calculée.

Maintenant que j’ai exposé que ce n’est pas mon physique qui m’attire la sympathie des gens, je peux vous assurer que ce n’est pas ma personnalité qui fait mon charme. Je ne suis pas… gentil… ou sympathique… Ce n’est pas que je n’apprécie pas la compagnie des autres, c’est juste que je n’arrive pas à m’engager dans des discussions sans profondeur. Les humains m’ennuient, je ne me sens pas comme eux et souvent je n’arrive pas à connecter de façon significative. Je suis un monstre de jalousie, lorsque je m’attache à quelqu’un. Je ne gère pas bien le changement dans ma vie. Je ne sais pas comment approcher les gens. Je suis bête… j’ai aussi des qualités : je suis loyal, je suis vif d’esprit, je suis toujours à l’écoute, mais l’honnêteté de mes conseils me fait passer pour abrupt. Bref, je n’ai pas une personnalité rayonnante, on me dit que je suis déprimant ou trop sérieux, mais dans certains contextes, c’est pratique d’être aussi… froid, je suppose.

J’adore la musique, c’est la plus belle des créations, à mon avis. Lorsque je joue, je m’abandonne complètement et lorsque j’écoute de la musique je me perds dans celle-ci. C’est le seul moment où il y a dans ma tête un silence presque complet. Et ces moments me sont si chers…



Dieux

Nom : Sumiyoshi
Prénom : Aoshi
Surnom : Shini
Autre(s) nom(s) : Ame-no-Minaka-Nushi-no-Kami, Takamimusubi
Âge : 24 ans
Nationalité : Japonaise
Occupation : Étudiant à temps partiel à l’Université de Sussex
Langue(s) parlée(s) : Japonais, Anglais, mandarin
Pouvoir (si nécessaire) : Lecture de l’âme (pensée, passé, sentiments, …)
Infos en vrac : Lorsqu’il ‘lit’ quelqu’un trop intimement, il prend des aspects de sa personnalité
Il ne sait pas qui il est vraiment, il recherche encore les réponses à ses questions




Je ne suis pas humain. Je ne sais pas exactement quand j’ai eu cette réalisation… je devais avoir 8 ou 9 ans, je ne sais plus… Je ne sais pas exactement qui je suis. Ce trou dans mon existence, rien ne peut le remplir. Mais même si je ne suis pas un Homme, j’ai été élevé comme tel. Mon père m’a adopté quand j’avais 5 ans. Je garde relativement peu de souvenirs de son bon ami à cette époque. Je ne sais pas si cet Akeru est mon père biologique. J’en doute, considérant ma nature. Il s’agit peut-être d’un immortel, ou d’un autre dieu. Je ne sais pas. J’aimerais savoir, mais je ne sais pas. Je n’ai eu que de brefs contacts avec lui depuis ma naissance. De ce que j’en sais, il s’agit d’un « ami d’enfance » de mon père, Sumiyoshi Hideki.

Mon père adoptif a toujours été un homme tout en contraste. Il m’a recueilli alors qu’il était encore très jeune. Il aurait été très étrange que je sois son fils biologique alors il n’y a jamais eu de mensonges à ce sujet. Homme de bonne famille, il s’est marié jeune à une femme choisie par son propre père. Celle-ci ne m’a jamais aimé. Elle n’a pas vraiment eu le choix de m’accepter dans sa demeure, mais n’a jamais compris les raisons de ma présence et ne m’a jamais démontré d’affection, ou même de respect. Je préfère supposer que c’est parce qu’elle ressentait que je n’étais pas tout-à-fait normal… De leur union est né quelques années plus tard ma sœur Jun. Mon père et ma sœur m’ont toujours vu comme un membre important de la famille, comme leur chair et leur sang. Malgré le nombre d’années de différence entre elle et moi, je garde toujours une excellente relation avec Jun. Je ne peux malheureusement pas en dire autant du reste de ma famille : mes oncles, mes tantes, mes cousins, mes grands-parents… pour eux je n’étais qu’un embarras, un encombrement et un étranger. Même quand on essayait de me rassurer à ce sujet, je savais que c’était le cas. Je ne comprenais pas encore à cette époque l’étendu de mes pouvoirs, mais je ressentais leur dégoût et leur haine envers moi. Inutile de dire que cela m’a forgé un caractère des plus désagréables.

Outre l’aspect « familial » de ma famille, je peux énoncer quelques certitudes à son sujet : famille très riche, elle est propriétaire et directrice (titre dont mon père a hérité) de la Banque de Tokyo; de plus, c’est un secret à peine gardé qu’elle a des liens très forts avec un des plus grands clans de yakuza. J’ai été initié très jeunes à tous les aspects de cette famille. Mon caractère détaché m’a probablement plus servi que je ne l’aurais pensé. Je sais que j’ai fait des choses horribles dans ma vie, mais je n’arrive pas à m’en vouloir… à me dire que ça fait de moi une mauvaise personne. Peut-être que cela me vient d’avoir été capable de sonder l’âme de ceux qui se trouvaient sur mon chemin, je ne sais pas… je ne sais pas comment les humains se sentent.

Un portrait rapide de ma famille relativement conservatrice permet de mieux comprendre ce que je suis aujourd’hui. C’est vrai que j’ai grandi dans une aisance financière évidente, j’ai pu aller à de bonnes écoles, me faire « les bons » amis… et pourtant, je restais pour eux et pour moi-même un étranger. J’ai étudié pour suivre les traces de mon père, mon parcours scolaire étant presque parfait, il n’est pas nécessaire d’en parler. Cette idée a bien failli rendre mon grand-père fou de rage, et je n’ai jamais su comment Hideki a calmé cette tempête… et je m’en fous.

Avec un climat familial froid, des obligations et le fait d’être placé à l’écart, je me suis rapidement senti mal. Mal avec mon existence, que je remettais parfois (souvent) en question. Ma vie ne s’est pas améliorée quand mon éther a commencé à se manifester. C’est arrivé quand j’ai eu 12 ans environ. Mes yeux se sont décolorés, ma peau a pâli, j’ai virtuellement cessé de grandir… c’était comme si un sort d’illusion avait été levé et que j’apparaissais « sous ma vraie forme » pour la première fois. Mais les changements physiques n’étaient que ça… physiques. Le plus difficile a été de commencer à entendre les pensées ambiantes des gens sans jamais comprendre d’où provenaient ces mots; de sonder leur cœur sans jamais savoir qui ressentait ces émotions. Les premières années, j’ai bien failli perdre la tête. Je ne saurais pas vous faire comprendre l’étendu de la chose… mais parfois c’était un murmure ambiant, et d’autres fois comme un cri retentissant paralysant mon esprit. Mes seuls périodes d’accalmie se trouvaient dans la musique. J’ai appris à jouer jeune, d’abord pour satisfaire mes parents et essayer de gagner leur amour, car je cherchais toujours à me prouver comme étant digne.

Je ne trouvais que peu de paix et mon adolescence a été une succession d’évènements amers jusqu’à un point culminant de désarroi où je n’en pouvais tout simplement plus. Je me suis malheureusement rendu compte que ma vie n’était pas mienne à prendre et que mon corps fragile renfermait un esprit virtuellement immortel. Après plusieurs mois de coma, Akeru, est venu me chercher. Nous avons passé quelques mois ensemble, sans plus, et il m’a appris à mieux contrôler mes pouvoir, à mettre en sourdine les voix indésirables et à me concentrer sur celles qui comptent. Cela deviendrait pour moi, surtout pour les activités illicites de ma famille, une source incontestable d’informations et me permettrait d’assurer ma supériorité. Cette rencontre avec Akeru, je l’avais attendu toute ma vie, pourtant, devant les faits, je n’ai rien appris de plus… à 17 ans, je ne savais toujours pas qui j’étais.

La vie a continué en me gardant bien occupé… travail, travail, études, une poignée de rares amis, musique… j’ai rarement osé parler de mes pouvoirs ou de ma nature à qui que ce soit. Et aujourd’hui je suis très heureux de ce choix. Les évènements entre la Chine et les États-Unis ont mis tous les pays à l’envers, même le Japon. Je n’ai pas connu la guerre, elle ne s’est pas amenée à nos portes directement (outre pour les américains utilisant de vieux traités pour poser leurs bases sur certaines îles). La menace semblait bien « humaine » à cette époque, mais avec les évènements au Royaume-Uni… je me suis rendu compte que j’ai bien fait de ne rien dire. Je ne suis pas sot, je sais que l’occulte existe depuis des années, mais après une telle attaque, une polarisation des camps est impossible.

J’en ai parlé à mon père avant de plier bagage. Je ne serais pas parti sans lui dire, après tout, il a fait tant pour moi. Mais je devais savoir, je ressentais cet appel au plus profond de mon âme. Je voulais voir cette faille, voir ce monde. Ainsi, j’ai appliqué pour ma maîtrise à l’Université de Sussex, pour m’en rapprocher. J’arrive au Royaume-Uni aujourd’hui avec une certaine appréhension, mais je ne saurais dire si ce nœud dans mon estomac est un bon ou un mauvais présage.




Alors comme ça on vous appelle…? Sitri, Ciaran
Et vous êtes arrivé ici comment ? J’ai créé le forum, il parait :3
Quelque chose qui vous a donné envie de rester ? De voir mon forum grandir >.>
Vous avez des commentaires, des suggestions ? Dites-nous tout ! Eeeeuh…
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Sam 17 Fév - 11:24
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Pas ma meilleure fiche, c'est certain, mais on va dire que ça passe :3
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